De son véritable nom église Saint-André, elle est un des édifices religieux du XIIème siècle en parfait état de conservation. Fortifiée par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem au XIVème siècle – et non par les Templiers – pour se protéger des troupes de brigands lors de périodes d’insécurité, elle fut ensuite occupée par l’ordre de Malte au XVIIIème siècle.
Cette église reprend des éléments d’architecture d’une forteresse du Moyen Âge avec la trace d’un pont-levis, de créneaux, de meurtrières, de deux tours dont une nommée Arsenal et une deuxième qui servait de donjon (aujourd’hui dotée d’une horloge). Une voûte remarquable représentant le Christ et quatre évangélistes orne l’entrée. Dans l’enceinte des remparts, des tombes attestent de la présence d’un ancien cimetière. Au niveau du choeur, la voûte dorée montrant Saint-André auprès de Jésus, le maître-autel et le tabernacle baroques du XVIIIème siècle, illuminent en toute harmonie les volumes intérieurs du monument. La Chapelle N.D. de la Pitié, construite au XVIIème siècle en ex-voto dédiée à la Vierge Marie suite à la terrible peste de 1650, abrite aujourd’hui le musée du Trésor, lieu d’exposition d’objets d’art sacré dont les plus anciens datent du XIIIème siècle.
Victor Hugo dessina cette église singulière depuis la fenêtre de sa chambre lors de son séjour à Luz en 1843.
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